Frères, marchons ensembleSur les frontières de nos désirsLes murs dressés par nos grand-pères Sont pris d'assaut par nos arméesL’Instant est enfin arrivéPolluons l’air oxygénéAvec nos chansons immortelles Fêtons d’orgasmes épaisNos soldats homosexuelsQui...

Derrière et devantLes nuits sont toujours aussi longuesEt au dehors la guerre gronde Dans un grand élan d'amourJ'ai baisé l'infirmière du couloir Cde la clinique St Étienne Quelqu'un nous a oublié iciJe sens que je disparais complètement

C’est alors qu’ensemble, sans s’être trouvés Ou tu m’as trouvé – qu’ai-je vu de toi ? Dans la maison prête au bord de la baie Nous nous marierons à la vie réelle. Pas besoin de mots qui ne viennent pas Ou de néon bleu pour illuminer Ce jardin de roses...

Parfois la nuit, cette obscurité, cette tranquillité me pèsent… C’est la paix qui me fait peur… Je la redoute par dessus tout… J’ai l’impression qu’elle n’est qu’apparence, qu’elle cache l’enfant… Je crains ce que connaîtront mes enfants… On dit que le...

Les yeux arrachés par l’infirmière de gardeSont dans le tupperware Il était si pénibleEn ton absence De chercher le puits assez sombre À la lumière de l’hiver Tu es là etJe vais resterenfouir des mots Sans plus de raison – que toi

L’hiver de novembre est le plus cruel A mon âme élastique Dans le gris du béton le noir de la nuit Même dans le hangar ou au fond du puits Et même avec toi Le jardin de roses ne givrera pas Boue – se décompose malgré ton corps nu Et tes yeux de feu Et...

L’histoire n’est pas vraiment nouvelleEt il pleut sur ma tête depuis des mois Aujourd’hui j’essore ton visageMarqué par les rigueurs de mon paysQue tu as la bonté de subir - Étrangère de l’après-midiCélèbre mais pauvre amoureuseDans le jour ou la nuitJe...

Les mots s’enroulent en mélodie Traversant mon corps de l’abdomen au cœur Recrachant - ils ne sentent que le vent de ma bouche Et pas la brume de ce matin d’octobre Et pas le boudoir de l’avenue Marie-Henriette Les cauchemars aux bois maudits Les odeurs...

De l’entendre Au moindre arrêt Cogner de ses marteaux de mousse Je ne m’immobilisais plus Les pas dans la rue Ou l’escalier de bois Qui grince à la moindre enjambée Serrait mon cœur humide Où aller au soleil pâle derrière ces murs de bois - derrière le...

La chanson que je destinais à la fille que tu n'es plus s'efface sous le maquillage. Ton orgueil, ton fusil, ta tolérance défaite ne poignardent que mon coeur. Mon âme, elle, se venge en roulant dans les prairies de ta jeunesse Là où ta peau ridée tombe...