Broken Clock 5

Publié le par Leonard Eliot

Road-Movie-5.jpg

depuis toujours les mythes fatigués
sont la seule chose que l'on garde
les passages accablants le temps
de déception en déception
sont notre unique héritage

Billy sur le bord du chemin
A besoin d'un peu d'aide
La route de poussière
À mangé son moteur

L'arrêt n'est pas celui qu'il pensait
Les fumées de la foi arrivent
Je pense avec la terre aride

Un nuage se forme à l'entrée de la ville
"Je connais cet homme
Il a les dents en or
Envoie des messages aux oiseaux

Billy ne pensait pas
S'arrêter si tôt, si loin,
Il chantait avec la radio
"Le sanctuaire a été violé
Serrons leurs coeurs dans nos bras
Prions Dieu de voir leurs larmes"

Sous le temps qu'il roulait en vain
Volant des morceaux de somnifère
Billy ne pensait pas
S'arrêter si tôt, si loin

Le nuage s'est dissipé
La Providence s'avance
"je connais cette homme
il sent la pluie à plusieurs miles de distance"

Publié dans Broken Clock

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
Eh bien, c'est drôle ! Il s'agit de quelqu'un d'autre, mais comme j'ai écrit ça juste après la mort de Billy Henderson, j'ai repris son nom... Ca marche bien comme ça aussi... Et Billie, pour répondre à Raza, pourquoi pas non plus !
Répondre
A
Ce poème me fait penser à Billy Henderson... mais je suis sans doute dans l'erreur... peux-tu nous donner la clé???
Répondre
J
Le temps se brise<br /> explose puis s'immobilise<br /> Le temps, par à coups, nous conduit<br /> d'an en an, du jour à la nuit<br /> Tel un train le temps avance<br /> parcourant les pays de la joie et de la souffrance<br /> <br /> Jean-Youri
Répondre
A
Billy... pauvre enfant
Répondre
B
"Les fumées de la foi arrivent<br /> Je pense avec la terre aride..."<br /> <br /> Oui quelle qu'elle soit...<br /> <br /> Pensée...Eliot
Répondre