Jane et la jeunesse

Publié le par L. Eliot


Greta-Garbo.jpg
Greta Garbo en Anna Christie (1930)

Jane était le silence

Qui succède à la pluie
Elle connaissait la danse
Anti-intempérie

Son père aimait les trains
Et les halls de gare
Jane plongeait les mains
Dans les lys de la mare

Elle mordait les garçons
Près du terrain de foot
glissait son caleçon
sur le bord de la route

Les copains ne voyaient
D’elle que ses rondeurs
Je voyais la sueur
Imprégner ses ourlets

Elle a prit des poussières
De fille-ailes en argent
Quand on suçait nos pères
Pour une pomme d’Adam

On l’a vu cette année
À la télévision
Elle était maculée
De graisse de poisson

Et le sang qui giclait
De son con attiédit
C’est nous qu’il appelait
En ce froid vendredi

Dans cet appartement
Au centre de la terre
Inconnu de son père
Mais pas de nos parents

Publié dans Telegraph Hill

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S
Coucou, je passais te prévenir que ça y est, enfin, j'ai amélioré la carte du monde des blogueurs, en rajoutant des liens vers les blogs!<br /> <br /> Voilà, à plus et très bonne soirée, bisous
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B
ça remue meninge<br /> tilk
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E
on prend vraiment ça en pleine face !
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