Guelph le jour et

Publié le par L. Eliot



Guelph le jour et
Guelph la nuit

Sur un sol épanché
Vision lointaine au bord de l’eau
J’oublie les questions sans réponse

Les sons de roues sur la chaussée
Le parfum du ciment brûlé
Les heures de lever, de coucher

Guelph le jour et
Guelph la nuit
Assis dans l’herbe du campus
Je la crois quand elle parle de belles choses
Derrière les dépôts de tôle rouillée

Et il n’y a plus qu’un rayon dans mon cœur
Un courant de rivière
Un chemin vers la mer



Seabird je t’ai vu volé
Déchirant le satin des banlieues
Je cours dans la pluie me réjouis
Et rigole au soleil qui revient demain
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D
j'aime ce présent qui est décidément présent même quand il est encore à venir
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L
J'ai beaucoup aimé ta nouvelle, ce poème et l'autre depuis. Là, ça monte, quelque chose de naïf, avec des mots qui ne sont ni neutralisés ni lestés. C'est fort et inconstant aussi.
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H
Guelph, ca a une signification particulière ou c'est juste un prénom ?
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M
Un rayon dans le coeur, c'est bien suffisant pour le remplir à jamais... très beau texte, vraiment. Cela fait trop longtemps que je ne t'avais pas lu, on dirait...
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