My truest self 8

Publié le par Leonard Eliot

On a retrouvé la lumière
Un court instant

Dans le jardin de roses
Comme un arrêt silencieux
Pas une mouette dans le ciel
Mais un oiseau

Il chante - mes yeux se ferment
    Laissent entrer la lumière dans mon corps
Et le chant de l’oiseau laisse
    Entrer mon corps dans la lumière

    L’oiseau entre mon cœur et mes poumons
Un rai de lumière entre mes deux oreilles

Un court instant, mon cœur et la lumière
Infinie fragilité

Publié dans Jardin de roses

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D
Je découvre ton site avec plaisir. J'aime bien l'atmosphère de certains de tes poèmes. Le côté chlorose et sanatorium, l'omniprésence de l'eau et du corps souffrant qui me fait penser à Poe...<br /> Celui-ci est mon préféré, je crois...
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C
Recevoir la lumière<br /> Ne plus se souvenir<br /> S'abandonner<br /> Très beau<br /> À tantôt<br /> <br /> Le gastéropode errant
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B
Silence...oui juste pour sentir<br /> Merci
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