Venez à moi

Publié le par Leonard Eliot

venez à moi
essayer
une douceur effrayante

regardez la verdure soumise
en grappes délectables
l'eau du pommeau de douche
brûlant vos plaies ouvertes

    [ma maison est]
un hâvre de sable crissant
et de poussière dans les dents

venez à moi
relancer
le suspens de vos vies

enlacez les arbres tordus
en artères craquelantes
la fumée de mes cigarettes
brûlant vos yeux mourants

    [ma maison est]
de bois qui se dessèche
et de poussière dans les dents
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
Je respire en lisant, le souffle est là... merci
Répondre
V
très jolie musique... merci pour ton passage, tes pages ont l'air très sympa.... A bientôt.
Répondre
L
Jolie découverte via Fred...A +
Répondre
C
Je succombe une fois encore, état de grâce, je m'incline.
Répondre
C
je ne perdrai pas l'adresse de cette maison<br /> on s'y sent déjà bien<br /> visite d'une voisine,<br /> j'y boirais bien un café fumant dans une autre vie
Répondre