Vervoz : le château
L’averse s’est jetée contre les pierres grises,
Et la gouttière plie sous les trombes insensées,
Laissant glisser l’eau noire jusque sur les pavés,
De la cour du château que la pluie divinise.
Dans la cour intérieure résonnent les malheurs,
Des âmes oubliées dans ce coin reculé,
Dieu ne passe jamais le long de cette allée,
N’ouvre jamais la grille forgée des longues Heures.
Qui était cette fille, qui, le soleil levant,
Sortait dans la rosée, de son bel alezan,
Déposer dans les champs mille chansons d’amour,
Pour qu’un homme passant les chantent pour toujours.
Qui était ce vieillard qui d’avoir trop mangé,
Préférait voir passer tout le jour alité,
En attendant qu’un jour, Il puisse l’apercevoir,
Et l’emmener au monde où il ne faut plus croire.
Je les entend pleurer, qui sont tous ces enfants ?
Ont-ils bien existés, qui pourrait le jurer,
Qui a dans sa mémoire, un bout de leur passé ?
Qui connaît leur histoire l’oublie en un instant.
Ils sont comme la pluie qui frappe leur demeure,
Descendant des nuées pour creuser dans la terre,
Frôlant de leur douceur la grisaille des pierres,
Et revenant sans cesse pour que le soleil meure.
Et la gouttière plie sous les trombes insensées,
Laissant glisser l’eau noire jusque sur les pavés,
De la cour du château que la pluie divinise.
Dans la cour intérieure résonnent les malheurs,
Des âmes oubliées dans ce coin reculé,
Dieu ne passe jamais le long de cette allée,
N’ouvre jamais la grille forgée des longues Heures.
Qui était cette fille, qui, le soleil levant,
Sortait dans la rosée, de son bel alezan,
Déposer dans les champs mille chansons d’amour,
Pour qu’un homme passant les chantent pour toujours.
Qui était ce vieillard qui d’avoir trop mangé,
Préférait voir passer tout le jour alité,
En attendant qu’un jour, Il puisse l’apercevoir,
Et l’emmener au monde où il ne faut plus croire.
Je les entend pleurer, qui sont tous ces enfants ?
Ont-ils bien existés, qui pourrait le jurer,
Qui a dans sa mémoire, un bout de leur passé ?
Qui connaît leur histoire l’oublie en un instant.
Ils sont comme la pluie qui frappe leur demeure,
Descendant des nuées pour creuser dans la terre,
Frôlant de leur douceur la grisaille des pierres,
Et revenant sans cesse pour que le soleil meure.