Autres vers pathétiques sur les châteaux

Publié le par Leonard Eliot

Il fut un temps lointain, où dans les sombres plaines,
Dans les coins reculés, à l’orée des forêts,
On construisait châteaux solides comme des chênes
Qui se riaient du temps que leurs pierres défiaient.

Sous l’assaut du soleil ou le poids des torrents,
Ils ont vu impassibles défiler les années,
Ils ont connu les fêtes et la ferveur des gens,
Ils ont connu les guerres et les morts enfiévrés.

Mais les gens sont partis et la mousse a poussé,
Les châteaux ont perdu leur fonction animale,
Ils ne gardaient plus rien qu’un caveau familial,
Et se sont transformés, pauvres géants de pierre, en tristes mausolées.

Publié dans Premiers écrits

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
merci eliot de ton intérét pour 1 pauvre blagueur(blogueur).toi le poéte que fait tu chez moi l'andouillétte? mystére .<br /> bon,c'est 1 blague je continue,a bientot de te lire,et encore mérci.aglagla.
Répondre
K
Un chêne animal de pierre. Confrontation des 3 formes minérale, végétale, animale, vouée à ne recevoir au final que la mort et l'oubli.<br /> Seul le dernier vers est un peu long pour moi, sinon, vraiment bien ! Tu as ecris ça quand ?<br />
Répondre
J
Tes vers sont pleins d'émotion. En les lisant c'est l'ombre imposante de pierres qui ont traversé les âges que je vois se dresser.
Répondre
C
Et le second triptyque ? <br /> En espérant que ta promenade bruxelloise dominicale t'ait inspiré !<br /> Sushi promis, sushi du !<br /> Amitiés
Répondre
D
Merci pour cette précision littéraire.<br /> Je suis toute étonnée, je lui donnais un tout autre sens (comme bon nombre de personnes), genre, pauvre fille t'es pathétique : regarde-toi comme t'es minable, mais ressaisis-toi... C'est un peu comme le mot femme(muliere en latin) que les soldats romains usaient pour héler les campagnardes(femina-femelle)et qui est entré dans le langage courant... enfin voilà, tout ça pour pas dire grand chose.
Répondre