Gay Pride

Publié le par Leonard Eliot

Interférences régulières sans résultats. La mélodie s'échappe en flot continu et régulier. je vois la vie en bleu. Mécanisme insupportable, cadence récurrente. Homéopathie délicate. Il est 10h49 et je suis seul. Il y a trop de monde autour de moi. Je ne les aime pas. Il faut avoir peur mon chéri, comme disait l'autre. C'est comme cela que l'on devient homme. L'autre est un mauvais écrivain, où est-ce moi qui ne me souviens plus des mots exacts. Ce n'est jamais moi, toujours pour les autres. Je suis exclu de la danse. Pour moi uniquement ce qui est tombé du camion. Et pour la petite amie, c'est la même chose. Les curieux sont des imbéciles, il n'y a rien à voir. Un peu de rouge sur le sol. Ils sont de plus en plus, ils parlent de plus en plus fort et j'ai mal à la tête. Ils le savent très bien. Ils parlent de plus en plus fort, ils sont de plus en plus. Il est 10h55 et je suis seul. Il n'y a plus d'interférence, le message est passé. Je veux partir. Je vais partir. C'est la fin, du moins provisoirement. Un petit break dans la famille ne devrait pas me faire de tort. Quand on réfléchit bien. Il est temps d'y aller. Quand on réfléchit bien. Les intellectuels sont des imbéciles, il n'y a rien à savoir. Quand on réfléchit bien. Tous les goûts sont dans ma musique, je ne la partage pas, sinon elle perd de sa saveur et risque de sentir mauvais. Elle est à moi. Ses yeux tournés vers moi, Ses dents dents trop blanches et sa mauvaise haleine me font tourner la tête. Tu sens mauvais, et tu n'aimes pas la musique. Pourquoi t'obstines-tu? parce que je suis lâche. C'est ça, tu profites de ma lâcheté. Allez vous-en. Ou je m'en vais. Oui. Le soleil ne brille pas.

Publié dans Premiers écrits

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Très sympa ta nouvelle mise en page.<br /> J'aime bien la spontanéité de tes premiers écrits.<br /> Au plaisir.
Répondre